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Cake day: June 20th, 2023

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  • si ça me chante

    Pour l’anecdote, en anglais, une clé musicale (clé de sol, d’ut…) s’appelle clef et se prononce /klɛf/, avec le F.


    Dans le même genre que clé/clef, on a longtemps pu écrire « pié » plutôt que « pied ». À l’époque de la rédaction de l’Encyclopédie (il n’y a pas si longtemps donc !), ça se faisait encore. Voir l’article « PIÉ ou PIED » : lien Wikisource / lien Enccre - site assez cool mais difficile à consulter sur téléphone portable.

    Les animaux se distinguent, par rapport au nombre de leurs piés ; en bipedes qui n’ont que deux piés, comme les hommes & les oiseaux ; en quadrupedes qui ont quatre piés, comme la plûpart des animaux terrestres ; & en polypedes qui en ont plusieurs, comme les insectes.

    On voit dans le même passage l’écriture plûpart là où nous écririons plupart. Sommes-nous plus bêtes (bètes ? bestes ?) pour avoir éliminé cet accent-ci, que nous conservons pourtant dans de nombreux mots sous le prétexte de respecter l’étymologie ?










  • Je n’ai pas encore acheté de ticket avec le nouveau système, donc je n’en ai peut-être pas bien saisi le fonctionnement, mais si je comprends bien, alors qu’auparavant il existait un unique ticket « t » qui permettait les correspondances métro/RER ou tram/bus, il a maintenant été séparé en deux tickets distincts, qui pour une raison obscure doivent être chargés sur deux cartes physiques différentes ?

    Je ne comprends pas ils ne pourraient pas coexister sur la même carte. Autant, si des tickets plein tarifs et tarif réduit étaient chargés sur le même support, il y aurait évidemment un problème à la validation car la machine ne saurait pas quel titre utiliser ; autant, dans le cas des tickets bus/tram et métro, ça ne devrait pas poser problème ?

    Le fait d’avoir deux tickets différents évitera les confusions fréquentes chez les visiteurs occasionnels qui faisaient une correspondance du métro au tramway en pensant que leur ticket restait valable, et se faisaient verbaliser dans le tramway. (J’ai vu ça arriver à une personne qui était clairement de bonne foi.) Mais ça veut dire qu’il va falloir décider à l’avance des tickets qu’on va acheter, et se trimbaler deux cartes différentes ? Ça me semble un peu ridicule.

    Je regrette la disparition des tickets papiers qu’on pouvait facilement garder sur soi au cas où et donner à quelqu’un pour le dépanner, ce qui sera nettement plus compliqué avec les cartes Easy. Par contre, ça aura le gros avantage d’éliminer les problèmes de démagnétisation des tickets qui se produisaient fréquemment. J’imagine que ça beaucoup a joué dans le choix de la RATP de faire disparaitre les tickets en papier.




  • Si tu aimes les jeux de sociétés : certaines bibliothèques municipales organisent occasionnellement des soirées jeux de société. Je suis allée à une d’entre elle une fois et j’ai beaucoup aimé, il y avait des familles mais aussi des adultes jeunes et moins jeunes qui venaient seuls, ça peut être une occasion de rencontrer des gens. Après, il est possible que l’ambiance change d’une bibliothèque à l’autre, je ne garantis rien. De manière générale, les bibliothèques organisent régulièrement des événements divers, ça vaut le coup de regarder le programme près de chez toi.

    Oui, je réponds à un post qui date d’un mois, mais je viens d’y penser. J’espère que tu as fait des sorties sympa entre temps !




  • Je ne parle pas du tout breton, mais si j’en crois cet article, il indique que la voyelle qui précèdant le ñ (ici un a) est nasalisée. « Fanch », donc. (Comme le mot français « franche », mais sans le R.) Voir l’enregistrement audio sur Forvo.

    Pour la petite anecdote, en ancien français aussi, le tilde a servi a abréger les lettres M et N, puis à noter les voyelles nasalisées, mais de ce que je comprends il était plutôt placé directement sur la voyelle.

    Tu peux en voir des exemples dans ce document, dans le dernier mot de la cinquième ligne (app(ar)a(n)t) et dans l’antépénultième mot de la sixième ligne (reno(m)mee). Même si je trouve qu’ils ressemblent plus à des barres bizarres qu’à notre tilde moderne.

    Edit : j’ai été trop longue a répondre et me suis fait doubler par Jakylla, qui explique mieux que moi par ailleurs.


  • Que tu prennes part au dépouillement en tant que scrutateur ou pas, y assister est un droit. Si tu crains des magouilles, je te conseille fortement de le faire lors de la prochaine élection. L’article L65 du code électoral donne les règles à suivre, tu peux vérifier si elles sont respectées, notamment celle-ci :

    A chaque table, l’un des scrutateurs extrait le bulletin de chaque enveloppe et le passe déplié à un autre scrutateur ; celui-ci le lit à haute voix ; les noms portés sur les bulletins sont relevés par deux scrutateurs au moins sur des listes préparées à cet effet.

    Est-ce que les élus scrutateurs dont tu parles sont bien des électeurs inscrit au bureau où ils dépouillent ? De ce que je comprends, rien n’empêche les candidats et assesseurs d’être scrutateurs, mais si c’est régulier et qu’aucun électeur « normal » ne dépouille jamais, on est en droit d’être méfiant et de se poser des questions sur la manière dont le dépouillement se déroule.

    Est-ce que les scrutateurs sont tous plus ou moins du même bord politique, ou y a-t-il une certaine diversité ? Que se passe-t-il si, le jour de l’élection, tu te proposes comme scrutateur, est-ce qu’ils refusent en prétextant avoir assez de monde ? Ou est-ce que d’habitude aucun électeur « lambda » ne se propose de lui-même, et que les membres du bureau ne prennent jamais l’initiative de leur proposer de venir dépouiller ?