Samuel Hayat, né le 26 septembre 1980, est un historien, politologue et chercheur en science politique français. Il est actuellement chargé de recherche au CNRS au sein du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) à Paris, et enseigne au sein du Collège universitaire de Sciences Po à Nancy.
Ça ne va comme d’habitude pas plaire à certaines personnes qui fréquentent jlai.lu et ont leur propre image de LFI, mais ce fil BlueSky explique plutôt bien pourquoi les militants de longue date sont très satisfaits de ce que font LFI, et explique pourquoi des gens comme moi qui ne voulaient pas trop participer au PG participent à LFI.
Merci du fil intéressant ! Le truc qui en ressort le plus pour moi (et qui malheuresement me comforte dans la désilusion que j’ai par rapport à ce parti), c’est cette confirmation qu’il est autoritaire et ne permet pas les écarts.
Avoir une voix unie est, certes, très avantageux pour avancer ses sujets et grandir électoralement, mais le côté ne jamais remettre en question le grand chef tarni l’image du mouvement même si sa base millitante est saine. J’attends de voir ce que le livre dont l’article parle fait ressortir une fois qu’il sera publié après que le cirque médiatique soit fini.
Olivier Pérou n’est pas un chercheur ni quelqu’un d’objectif, c’est un journaliste qui fait des éditos à charge contre LFI depuis des années
Les principaux témoins sont Corbière et Garrido, qui ont quitté le parti en très mauvais termes après avoir tenté de faire scission, paradé chez Ardisson et Hanouna pour taper sur LFI, puis fait les surpris quand ils n’ont pas été nominés pour garder leur siège aux législatives (et ont parlé de purge partout dans la presse ensuite)
Il y a probablement des vérités dans le livre (le parti est clairement imparfait), mais il reste écrit par des gens très salés.
La seule personne qui est crédible dans les critiques du parti est Simonnet. La base militante était majoritairement triste de la voir se faire dégager, elle était très appréciée pour son action politique et humaine, et elle a eu des vrais problèmes relationnels avec la direction de LFI qu’elle qualifie de harcèlement moral.
Parti de Gauche, qui avait tous les problèmes de sectarisme et de centralisation dont LFI est accusé.
Est devenu LFI en se basant sur de nouveaux principes plus horizontaux pour rassembler tous ceux qui ne voulaient pas participer au PG mais voulaient la continuation du front de gauche, en particulier Ensemble!, des EELV et PCF dissidents, le M6R, et pas mal de collectifs militants locaux.
Je devrais rajouter pour clarifier que ces courants qui participent à LFI et ne voulaient pas participer au PG ont l’air de rien, parce qu’ils n’envoient pas de candidat à leur nom aux diverses élections, mais ils représentent une grande partie de la force militante de terrain de LFI, qui est un élément crucial de leur appareil électoral, sans lequel il serait difficile de faire des gros scores et de créer des liens entre la société civile et le monde politique. Vu de loin ça peut avoir l’air d’un détail, mais en pratique c’est une grosse différence, le porte à porte pour convaincre les dépolitisés, démotivés, abstentionnistes, est un élément sociologique important du score de LFI (on le voit par exemple aux européennes où les militants n’y mettent pas beaucoup d’énergie).
Complément : Analyse de l’efficacité politique structurelle de LFI, par Samuel Hayat .
Ça ne va comme d’habitude pas plaire à certaines personnes qui fréquentent jlai.lu et ont leur propre image de LFI, mais ce fil BlueSky explique plutôt bien pourquoi les militants de longue date sont très satisfaits de ce que font LFI, et explique pourquoi des gens comme moi qui ne voulaient pas trop participer au PG participent à LFI.
Merci du fil intéressant ! Le truc qui en ressort le plus pour moi (et qui malheuresement me comforte dans la désilusion que j’ai par rapport à ce parti), c’est cette confirmation qu’il est autoritaire et ne permet pas les écarts.
Avoir une voix unie est, certes, très avantageux pour avancer ses sujets et grandir électoralement, mais le côté ne jamais remettre en question le grand chef tarni l’image du mouvement même si sa base millitante est saine. J’attends de voir ce que le livre dont l’article parle fait ressortir une fois qu’il sera publié après que le cirque médiatique soit fini.
A prendre en compte avant de lire le livre :
Il y a probablement des vérités dans le livre (le parti est clairement imparfait), mais il reste écrit par des gens très salés.
La seule personne qui est crédible dans les critiques du parti est Simonnet. La base militante était majoritairement triste de la voir se faire dégager, elle était très appréciée pour son action politique et humaine, et elle a eu des vrais problèmes relationnels avec la direction de LFI qu’elle qualifie de harcèlement moral.
Fil très intéressant, je recommande à tout le monde de le lire !
Que veut dire PG ?
Parti de Gauche, qui avait tous les problèmes de sectarisme et de centralisation dont LFI est accusé.
Est devenu LFI en se basant sur de nouveaux principes plus horizontaux pour rassembler tous ceux qui ne voulaient pas participer au PG mais voulaient la continuation du front de gauche, en particulier Ensemble!, des EELV et PCF dissidents, le M6R, et pas mal de collectifs militants locaux.
Je devrais rajouter pour clarifier que ces courants qui participent à LFI et ne voulaient pas participer au PG ont l’air de rien, parce qu’ils n’envoient pas de candidat à leur nom aux diverses élections, mais ils représentent une grande partie de la force militante de terrain de LFI, qui est un élément crucial de leur appareil électoral, sans lequel il serait difficile de faire des gros scores et de créer des liens entre la société civile et le monde politique. Vu de loin ça peut avoir l’air d’un détail, mais en pratique c’est une grosse différence, le porte à porte pour convaincre les dépolitisés, démotivés, abstentionnistes, est un élément sociologique important du score de LFI (on le voit par exemple aux européennes où les militants n’y mettent pas beaucoup d’énergie).
Parti de Gauche je présume, le parti de Mélenchon après la scission avec PS, avant LFI